Encouragés par les résultats engrangés cet été, nous souhaitons vivement poursuivre dans la même voie en bénéficiant de nuits un peu plus longues et d’un ciel en principe un peu moins turbulent. Au programme : imagerie mais aussi photométrie et astrométrie.
La mesure de la parallaxe d'une étoile, d'où l'on déduit sa distance, nécessite de photographier deux fois l’étoile cible proche devant le ‘fond de ciel’ lointain, à six mois d’intervalle (la durée d’une demi orbite terrestre). Nul besoin d’un grand champ pour cette opération, par contre, un grossissement important est souhaitable pour garantir une précision suffisante de la mesure. La parallaxe de 61 Cygni, notre éoile cible, ça revient à mesurer des écarts de positions de l’ordre du tiers de seconde d’arc. Le calcul a de fortes chances d’être ardu, d’autant que l’étoile visée est également animée d’un mouvement propre non négligeable, en tous cas supérieur à la parallaxe elle-même.
Tout ceci, c'est sans compter sur la météo ! Elle nous a apporté son petit lot d'indésirable sous forme de chutes de neige, normales en cette saison, mais que l'on espère toujours les plus tardives possible. Nous avons débuté la mission en été, deux jours plus tard, nous étions au cœur de l'hiver !
Consultez le compte-rendu de mission au format PDF.
Toute utilisation ou reproduction des images ou du texte présents dans cette page est autorisée si elles sont accompagnées d'une mention citant la Société d'Astronomie de Nantes. Sans cette mention, l'utilisation ou la reproduction est illicite. En outre, toute utilisation à but commercial doit être autorisée par la Société d'Astronomie de Nantes.